Art Tribal Africain


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Art Tribal Africain

Grand fétiche Vaudou, Vodun, Fon Boccio

Collection art tribal africain française.
Cette statue africaine rectiligne dont les mains disparaissent dans le bloc des hanches et les jambes parallèles écartées reposent sur un promontoire arbore de larges yeux globuleux lui conférant un caractère menaçant. La sculpture a été réalisée par le forgeron fon d'après les instructions du devin nommé fa . La note colorée de boucles d'oreilles apporte une surprenante fraicheur à l'inquiétant fétiche dont le corps est en outre percé de lames et pointes métalliques éparses rappelant les asen . Le bois est clair, doté d'incrustations résiduelles sombres, la surface régulièrement sillonnée par la dessication. M. Brunel, chimiste de formation, a sillonné le monde avant de se passionner pour l'Afrique qu'il découvre grâce à sa fille aînée. Zaïre, Kenya, Ethiopie, Cameroun, Guinée,... Jusqu'à son décès, il aura accumulé près de 600 pièces (photos à l'appui). Ses légataires ont décidé de mettre en vente cette collection par le biais de notre galerie.
Ce botchio (de bo : "maléfice" en fon, et tchio , "cadavre") était érigé à l'entrée du village afin d'en éloigner toute menace, physique ou spirituelle. Certains d'entre eux revêtaient des formes minimalistes, à peine ébauchées autour d'un tronc central. La multitude des dieux fon (les vodun), similaires à ceux des Yoruba sous des noms différents, est représentée par des fétiches de toutes formes et de toute nature. On retrouve leurs sanctuaires au Togo, au Dahomey, et dans l'Ouest du Nigéria. Des statuettes incarnant les legba , protecteurs du foyer, leur sont souvent adjointes. Les fidèles leur administrent des offrandes et libations quotidiennes, censées activer leur puissance. Les Fon se trouvent actuellement dans une partie de la république du Bénin qui formait jadis le royaume du Dahomey. Selon la légende, une princesse d'origine yoruba aurait créé ce royaume avant le XVIIème siècle.
Ces groupes ethniques disposent de la même structure sociale : une société dirigée par un chef où l'âge des hommes détermine leur position sociale. On retrouve en particulier chez eux le vaudou ou vodun , culte religieux dont le nom est issu d'une variante du mot yoruba signifiant "dieu".

Art Tribal Africain

Statue Songye Nkishi

Ex-collection art tribal africain française.
Fétiche africain des Songye dont le faciès reprend la structure du masque africain kifwebe de la société Bwadi ka bifwebe , mais dont la coiffure s'agrémente de petites cornes. La sculpture est "désacralisée", absence d'accessoires rituels et de la charge magique dont des traces rougeâtres témoignent de l'existence. Patine satinée noire, fissures et traces de xylophages désormais éradiqués.

Le fétiche Songye, sculpture magique Nkisi, nkishi (pl. mankishi ), joue le rôle de médiateur entre dieux et hommes. Les exemplaires de grande taille sont généralement la propriété collective du village, les figures plus modestes étant réservés à un culte individuel.
Au XVIème siècle, les Songyes migrèrent de la région du Shaba pour s'établir au Kasaï, au Katanga et dans le sud Kivu. Leur société est organisée de façon patriarcale. Leur histoire est indissociable de celle des Luba auxquels ils sont apparentés par l'intermédiaire d'ancêtres communs. Très présente dans leur société, la divination permettait de découvrir les sorciers et d'apporter des éclaircissements sur les causes des malheurs qui frappaient les individus.
Litt. : "Le Sensible et la Force" ed. Musée Royal de l'Afrique Centrale

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Masque Punu de l'Okuyi

Collection art tribal africain belge.
Un visage émacié, aux paupières arquées, globuleuses, et une bouche dévoilant la dentition, distinguent ce masque africain punu figurant une personne âgée. Une surprenante coiffe, rayonnant autour du front, se développe en quartiers. Les scarifications traditionnelles sont taillées en forte saillie. (manque sur une extrémité d'une des coques) Patine mate veloutée.

Les masques blancs du Gabon, itengi, (pl. bitengi) étaient associés aux différentes sociétés secrètes du Gabon, dont le Bwiti, Bwete, et le Mwiri ("diriger"), cette dernière s' échelonnant en plusieurs niveaux d'initiation, à laquelle appartenaient tous les hommes Punu, et dont l'emblème était le caïman (d'où, pour certains, le motif à écailles de saurien). Ces puissantes sociétés secrètes, qui avaient également une fonction judiciaire, comportaient plusieurs danses, dont la danse du léopard , l' Esomba ,la Mukuyi ou l' Okuyi selon les endroits, danse acrobatique sur échasses, demeurant la plus répandue. Dans certains villages, à l'aube ou au crépuscule, l'Okuyi était accompagnée de chansons dans une langue ésotérique que seuls les initiés pouvaient comprendre. (Punu,L. Perrois et C. Grand-Dufay)




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