Art Tribal Africain


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Art Tribal Africain

Statue fétiche Songye Nkisi

Ex-collection art tribal africain belge.
Statue-fétiche Nkisi , nkishi (pl. mankishi ) anthropomorphe des plus fascinantes, au regard perçant incrusté de cauris. La bouche en forme de cône renforce l'expressivité du visage. Une corne jaillit de la large tête prolongée d'une barbe. L'ombilic et la barbe sont soulignés de clous. Patine sombre satinée. Fissures de dessication et manques.

Ces fétiches de protection destinés aux habitations sont parmi les plus prisés d'Afrique. Le Nkisi joue le rôle de médiateur entre dieux et hommes. Les exemplaires de grande taille sont la propriété collective de tout un village, alors que les figures plus petites appartiennent à un individu ou une famille. Au XVIème siècle, les Songyes migrèrent de la région du Shaba pour s'établir sur la rive gauche de la Lualaba. Leur société est organisée de façon patriarcale. Leur histoire est indissociable de celle des Luba auxquels ils sont apparentés par l'intermédiaire d'ancêtres communs.
Les Songyes ont créé des statues impressionnantes aux traits puissants sont souvent utilisées pendant les cérémonies secrètes, recouvertes d'accessoires comme des plumes, de la peau et une corne pleine de charge magique.
Très présente dans leur société, la divination permettait de découvrir les sorciers et d'apporter des éclaircissements sur les causes des malheurs qui frappaient les individus.

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Masque de corps Makonde

Ex-collection art tribal africain française.
Outre les masques africains faciaux portés au cours des danses mapiko et des cérémonies ngoma qui instruisent les jeunes au sujet des exigences du mariage et de la vie de famille, les Makonde produisent également des masques de corps naturalistes mettant en scène le buste féminin, tel ce rare et spectaculaire exemplaire grandeur nature.
Les jeunes garçons et filles Makonde doivent se soumettre à une péiode de réclusion d'environ six mois, au cours de laquelle des chants, des danses et des activités pratiques leur sont enseignés. Les rêgles du comportement de la vie adulte, de la vie sexuelle et les obligations du mariage sont abordés. Cette initiation se clôturait par des cérémonies festives mettant en scène les danseurs masculins midimu (sing. ndimu ). Ces derniers, portant un masque féminin assorti d'un costume dont l'ensemble est nommé amwalindembo , mimaient la souffrance accompagnant l'accouchement.
Patine d'usage abrasée, petits accidents.
Source : "Africa, the Art of a continent" ed. Prestel

Art Tribal Africain

Statue Mumuye

Collection monégasque d' art tribal africain D'une conception inventive, les sculptures mumuye varient à des détails près. Le buste particulièrement étiré se resserre afin de libérer de l'espace pour des bras menus prolongés de larges mains digitées. La saillie abdominale, en bec, surplombe une taille marquée. Le bloc du bassin laisse jaillir les angles de longues jambes dotées de pieds en sabots. La tête, qu'encadre un cimier et d'amples oreilles distendues, offre une physionomie classique. Patine d'usage semi-satinée, érosions et fissures de dessication.
Dans la région nord-ouest de la moyenne Benoué, des Kona Jukun, aux Mumuye et jusqu'aux populations Wurkun, se démarquent les 100 000 locuteurs de langue Adamawa formant un groupe appelé Mumuye. Ils sont divisés en deux groupes : ceux du feu ( tjokwa ) gardiens du culte vabong, parmi lesquels sont élus les chefs, et ceux de l'eau, ( tjozoza ), liés à l'humidité et à la couleur blanche. C'est parmi ces derniers que les prêtres de la pluie sont choisis, initiés du culte vadosong. Leurs statues iagalagana étaient entreposées dans une case, tsafi, réservée à cet effet, alors qu' une autre case, java, abritait un individu disposant de pouvoirs magiques et s'entourant d'objets rituels liés a sa fonction et à son prestige.




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