Art Tribal Africain


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Art Tribal Africain

Statue Byeri Fang Ntumu

Collection art tribal africain française.
Cette sculpture anthropomorphe représentant une jeune femme richement parée se distingue par la qualité du modelé, par sa patine évoquant une peau sombre sur laquelle les parures en cuivre forment un éclatant contraste. Parmi les caractéristiques du style des Ntumu des régions situées entre le Gabon, le Cameroun et la Guinée-Equatoriale, la moue s'inscrivant dans la mâchoire prognathe. Le buste est percé d'une cavité dans le but d' introduire des éléments magiques ou des reliques du défunt.
Patine brillante, abrasions. Restaurations locales à l'aide d'agrafes en laiton. Fissures de dessication.
Chez les Fang du Cameroun et au Gabon, chaque famille possède un "Byeri", ou boîte reliquaire, dans laquelle les ossements des ancêtres sont conservés. Ces boites étaient gardées par le plus vieil homme du village, l'"esa". Les boîtes reliquaires étaient surmontées d'une statue ou d'une tête qui agissait comme gardien des boîtes "byeri". Celles-ci étaient conservées dans un coin sombre de la case, et étaient destinées à détourner vers quelqu'un d'autre les influences maléfiques. Elles étaient également utilisées durant les cérémonies d'initiation des jeunes gens liés à la société "So". Pendant les fêtes, les statues étaient séparées de leurs boîtes et portées en parade, tenues par le pédoncule postérieur. L'ethnie Fang, établie dans une région s'étendant de Yaoundé au Cameroun jusqu'à Ogooué au Gabon, n'a jamais eu d'unité politique. La cohésion des clans était maintenue par l'intermédiaire des associations religieuse et judiciaire telles que le so et le ngil. A la suite de son périple dans la région en 1851, Paul du Chaillu dresse un portrait des Fang dans son ouvrage intitulé Voyages et aventures en Afrique équatoriale. Son récit, longtemps considéré comme fallacieux, y dépeint les Fang comme des sauvages belliqueux, superstitieux et anthropophages. Ce n'est que plus tard que la justesse de son témoignage sera admise et reconnue par ses pairs. (Source : "Fang", Perrois)

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Talisman pendentif Sao Sokoto en bronze

Ex-collection française d' art tribal africain .
Utilisée comme une amulette créditée de vertus apotropaïques, cette ancienne sculpture en bronze constitue, pour les Sao, un talisman censé les protéger de la folie. Il est donc porté en permanence. Le génie qui possèderait le fou est représenté par le cavalier, le cheval figurant la victime. Ce cavalier coiffé d'un chèche chevauche un équidé qui constituait un rare attribut de prestige dans ces régions du Sahel.
Les Sao, ancêtres des Kotoko, étaient établis, entre le XIIe et le XIVe siècle dans une zone géographique s'étendant sur les frontières entre le Tchad, le nord Cameroun et le Nigeria. Ils se sont établis sur des collines , ce qui leur permettait de repousser les envahisseurs. Soumis aux assauts successifs de leurs voisins du Kanem puis à des hordes venues de l'Est, les Sao durent abandonner leurs terres pour s'installer au Nord-Ouest du Cameroun où ils se métissèrent avec les indigènes donnant ainsi naissance aux Kotokos. Les Kotoko attribuent toujours aujourd'hui au métal cuivreux une origine mythique lui conférant une valeur protectrice. Source : "Cheval et cavalier dans l'art d'Afrique noire" G. Massa, ed. Sepia

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Masque Mossi

Collection française d'art tribal africain Amadeo Plaza Garcés.
Cet ancien masque africain mossi est enduit d'une pellicule mate de kaolin partiellement écaillée, de larges bandes bleues demeurant visibles. Le détenteur du masque et sa famille vouaient un culte à l'objet par l'intermédiaire d'offrandes telles que de la bière de mil, tout en invoquant sa protection. Erosions, éclats.

Les masques mossi, personnels ou lignagers, constituent une incarnation d'esprits tutélaires offrant leur soutien. Ils se produisent aux enterrements, aux funérailles de chefs de clan, protègent les récoltes. Leur apparition est dorénavant fréquente au cours des spectacles de divertissement. La Haute-Volta, le Burkina Faso depuis l'indépendance, est composée des descendants des envahisseurs Nakomse, cavaliers originaires du Ghana, et des Tengabibisi, descendants des autochtones. Parmi eux, les agriculteurs et les forgerons, saaba , utilisaient des masques, wando, réceptacles des esprits tutélaires, qui représentaient souvent les animaux totems du clan.




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