Art Tribal Africain


Découvrez l'Art Tribal Africain


Nombreux sont les passionnés d’art tribal africain : simples curieux, collectionneurs, artistes ou galeristes, tous sont mués d’un même attrait pour cet art. Mystique et poétique, il retient l’attention d’un large public. En effet, le marché de l’art tribal africain est, aujourd’hui, florissant. Bien que de nombreux débats et controverses entourent ce milieu, sa reconnaissance n’est plus à prouver.

Pourquoi un site sur l’Art Tribal Africain ?


Si le marché de l’art tribal africain connaît un succès retentissant, cet art n’en est pas moins profondément méconnu. Qu’entend-on par art tribal ? Qu’est-ce qui différencie l’art africain traditionnel de l’art tribal africain ? Quelles sont les règles de ce marché ? Sur le site art tribal africain, vous trouverez toutes les réponses à vos questions. L’art tribal africain n’aura, ainsi, plus de secret pour vous.

Des articles approfondis et des sources fiables


Sur le site d'art tribal africain, nous publions des articles approfondis sur différents aspects de cet art. Nous nous efforçons de proposer des articles de qualité, issus de sources universitaires, fiables et vérifiées. Informez-vous de la meilleure manière sur l’art tribal africain en consultant le contenu de notre site, mis à jour régulièrement. Nos articles sont publiés de façon ponctuelle, afin de demeurer le plus qualitatif possible.

Art Tribal Africain

Figure de singe Baule Aboya / Mbotumbo

Ex-collection art tribal africain belge.

Un pagne de toile et une ceinture de fibres végétales ceignent les reins de ce singe cynocéphale. Les yeux levés vers le ciel, il présente une coupe à offrandes. Il existe plusieurs représentations du même type, dotées de noms différents selon l'usage qui en est fait. Ils ont été erronément nommés Gbékré (souris) à cause "de la mauvaise compréhension de Delafosse de deux cultes" (Boyer, "Baulé" 5Continents). Souvent liés aux culte Mbra de divination et de possession, ils appartiennent au groupe des "êtres-force" ou amwin , intermédiaires entre Dieu et les hommes et donnés aux Baoulé par leur Créateur, tout comme les masques sacrés dont ils partagent la large mâchoire béante. Il s'agirait également d'une divinité mineure du nom d' aboya . A visée propitiatoire, ces sculptures devaient constituer l'habitacle des esprits auxquels des offrandes étaient présentées et sur lesquelles des libations étaient pratiquées. De véritables crânes de singes formaient fréquemment la tête du personnage. Les sculptures étaient conservées dans les villages, mais les pratiques rituelles se déroulaient en brousse, et parfois au centre du cercle de danse. Certaines ne devaient cependant ne jamais être vue des femmes, au même titre que certains masques. Patine sacrificielle croûteuse, fragments de duvets, coulures. Acquise par Guy Mercier,consultant pour le groupe Solvay, qui entreprit au début du XX° siècle de rassembler une vaste collection. Tout en rayonnant en Afrique de l’ouest et centrale dans le cadre de son travail, et récoltant des œuvres in-situ, la majorité de sa collection est cependant issue de « cabinets de curiosité » qui ont foisonné dans les capitales européennes pendant les années 20. Elle provient en outre de galeries prestigieuses (Paris, Bruxelles, Londres, New-York). Au décès de son grand-père au début des années 80, Jean-Charles Mercier a hérité de la collection dans son intégralité

Art Tribal Africain

Statuette Ere ibeji Yoruba

Ex-collection art tribal africain belge.
Les Ibeji , images de substitution dans l' art africain .
Traditionnellement sculptés dans de l'iroko, dont les racines et les feuilles sont également utilisées dans un but rituel, cette figure " ere" (statue) de jumeau, trapue, a été taillée vigoureusement. La tête massive, d'où les yeux font saillie, est encadrée d'amples oreilles et gravée de scarifications.Patine d'usage satinée, érosions.
Dans la langue du peuple Yoruba, ibeji signifie jumeau : ibi pour et eji pour deux. Ils représentent la figure d'un jumeau décédé. Cet ibedji est alors traîté comme l'aurait été l'enfant disparu. C'est la mère qui doit s'occuper de lui ; elle peut le laver et le nourrir régulièrement. Si elle meurt, c'est le jumeau restant qui prend le relais.
Il arrivait également qu'un homme fasse sculpter des ibeji pour son épouse afin de susciter la grossesse. Support de l'âme du jumeau, l'ibeji influence la vie de la famille, devenant source de bienfaits envers ses parents, ces derniers continuant à lui adresser des prières et à lui vouer des cultes et libations.
L'occurence de gémellité est, chez les Yoruba, plus forte que partout ailleurs en Afrique Noire. Cette particularité a donc naturellement influencé et intégré leur statuaire.
Une étude comparative détaillée des différents styles régionaux a été réalisée par Fausto Polo et Jean David dans l'ouvrage Catalogue of the Ibeji.

Art Tribal Africain

Masque Dan Gunyeya " de course "

Ex-collection art tribal africain belge
Acteur de l'ordre social, le masque africain Dan serait, selon Eberhard Fisher, de type féminin ou masculin. Le visage en amande, aux lèvres saillantes, pulpeuses, est percé de larges yeux circulaires. Patine d'usage abrasée, érosions, zones mates granuleuses.
Les masques équipés d'orbites rondes ( nommé gunyeya ou gunye ge ), facilitant la vision, font partie de l'ensemble des masques des Dan septentrionaux et sont utilisés pour les épreuves de courses lors de la saison sèche. Les zapkei ge go ge , masque royal réservé aux évènements exceptionnels. Le "déanglé" dit moqueur, aux yeux plissés, incarnant un idéal de beauté, joue un rôle actif entre le camp d'initiation et le village. Pièce issue de la vaste collection Mercier qui fut entamée au début du XXe siècle par Guy, consultant pour le groupe Solvay. Tout en rayonnant en Afrique de l’ouest et centrale dans le cadre de son travail, et récoltant des œuvres in-situ, la majorité de sa collection est cependant issue de « cabinets de curiosité » qui ont foisonné dans les capitales européennes pendant les années 20. Elle provient en outre de galeries prestigieuses (Paris, Bruxelles, Londres, New-York). ref. : "Art of Sub-saharan Africa" C. Mullen Kreamer; "L'Art tribal d'Afrique noire" J.B. Bacquart.




3d8b6aa1-5ed5-4a4a-8c9c-24a81907d6a0 http://www.art-tribal-africain.fr/default.aspx